
(Voici la salle de Bistrot Therry)
Plus de trajet d'une heure jusqu'au resto, plus de repas gastronomiques chez Mr Ronald Mc Donald en face du Resto 4 fois par semaine avant de débuter le service, ne plus avoir à se changer dans la "Staff room" particulièrement étroite, ne plus redresser des dizaines de tables tous les soirs, laver des centaines de verres et couverts, ouvrir des quantité d'huitres (et s'ouvrir la main), déboucher multiples bouteilles de vin différentes, ne plus mettre au vestiaire des manteaux de grands couturiers, ne plus s'ébouillanter les mains avec les assiettes brulantes, accepter le sarcasme du manager, endurer la mauvaise humeur des serveurs et les coups de gueules du Chef Cuisto, faire cuire le pain et ne pas l'oublier dans le four, nettoyer les pots de moutardes,tenter de débarrasser une table de quatre en une seule fois, chercher désespérément de la place sur les grandes tables pour poser les accompagnements, et ne plus courir, courir et encore courir en faisant trois choses à la fois pendant les heures de rush (soit 70% du temps!).

(David et moi)
Mais aussi, plus de repas avec le staff à 17h, pour la plupart fait de frites et de bavettes avec salades composées, plus d'escapade à l'arrière de la cuisine pour déguster les "ratés" de la cuisine (charcuterie, lapins, canards...mais aussi soufflet au chocolat, crème brulé, boules de glaces...),les softs drinks pendant le services, les tartines de pain au beurre derrière le bar durant les interminables lunch, les moccas et chocolat chaud, les restes de cocktails, les dégustations de grands vins, la petite bière de fin de service...

(Loïc derrière le bar, mais normalement j'y suis une très grande partie du temps!)
Pour résumer, même si cela n'a pas été simple tous les jours et loin de là, j'ai quand même de bon souvenir dans ce restaurant où une dose de stupidité est nécessaire pour survivre...
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